Les arbres n’ont pas besoin d’internet pour communiquer entre eux. Ils communiquent et partagent depuis bien longtemps par différents moyens.
Tout d’abord les arbres sont reliés entre eux via un réseau souterrain composé de champignons. Ces champignons relient les arbres et les autres plantes appelé réseau mycorhizien, c’est l’internet des arbres !
Arbres et champignons vivent en symbiose. Les uns partagent le sucre produit par photosynthèse, les autres partagent les phosphates et nitrates tirés du sol, ceci pour le bénéfice de tous, nous sommes dans un échange win-win
A quoi ça sert ?
Ce réseau permet aux plantes reliées de communiquer, de partager les ressources et va potentiellement avoir un impact la santé et le comportement des membres végétaux du réseau
Ce réseau permet aussi aux arbres de communiquer et d’échanger entre eux, par exemple pour aider une jeune pousse qui n’a pas assez de lumière pour grandir en lui fournir via les champignons des nutriments. Ce réseau est également utilisé par les arbres en cas d’attaque d’une de leurs congénères par des maladies ou des insectes. Le réseau sert alors à prévenir et à libérer des substances chimiques susceptibles d’aider l’arbre attaqué.
Au-delà de l’internet des arbres, les plantes perçoivent aussi les signaux de leur environnement : d’où vient la lumière, où se trouve l’eau, ou y a-t-il des ressources.
Et pour compléter le tout, disons que les arbres communiquent entre eux également par le réseau aérien via les feuilles, pas seulement par les racines.
« Cette réponse est une preuve d’intelligence, sur la base d’un signal que l’arbre perçoit, il va changer sa croissance, explique Pierre Meerts, professeur de botanique à l’ULB. L’arbre va diriger ses feuilles vers la lumière et éviter l’ombre, conduire ses racines vers l’eau et les nutriments… Il possède une capacité de se réorganiser en fonction d’un signal extérieur. »
Les arbres et tous les végétaux sont intelligents, communiquent, partagent et d’adaptent à leur environnement. On sait bien peu de choses aujourd’hui encore sur le monde végétal, espérons que de plus en plus de scientifiques s’y intéresseront un peu partout sur la planète.